Il me reste nos 3 derniers jours de voyage à vous raconter. Le lundi, malheureusement, il a plu toute la journée. Nous avons donc décidé d'aller visiter des endroits couverts, et sommes allés sur l'île d'Odaiba.
Sur cette île, nous avons visité un shopping qui était entièrement décoré façon italienne. Il y avait une marchande au milieu d'une des allées qui vendait des kits de maison miniature. Un peu comme les villages de Noël qu'on voit ici, mais dans une version avec des magasins japonais, et à construire soi-même. J'aurais adoré acheter un de ces kits, mais les instructions étaient uniquement en japonais.
zoom sur le tableau |
Nous avons marché un peu dehors pour passer d'un bâtiment à l'autre. Il y avait des allées vertes, mais le temps n'était malheureusement pas de la partie pour en profiter autant qu'on l'aurait voulu.
Notre prochain arrêt était The Gundam Base Tokyo, avec la statue de "Unicorn Gundam". Nous avons ensuite marché dans plein de directions, et vu d'autres shoppings, le magasin Lego, une réplique de la Statue de la Liberté,... Miam bonus : le parfait que nous avons mangé dans l'un des restaurants.
En fin d'après-midi, nous étions de retour dans le quartier de Shibuya. Nous avons pris un verre à une première microbrasserie, Goodbeer Faucets. Il y avait de très bons choix mais à nouveau, le prix du verre est cher par rapport à ce à quoi nous sommes habitués à Montréal.
Ensuite, la révélation culinaire. Nous sommes sommes allés manger du bœuf wagyu. Nous sommes allés dans un restaurant un peu plus fancy. Le restaurant (Ushigoro Bambina Shibuya) avait 3 étages, un sans réservation mais qui était un "standing bar". Le second étage (sur réservation), où nous avons mangé, proposait différentes coupes de viande à griller directement à notre table. Le troisième étage permettait de réserver des cubicles privés.
Pour en revenir à cette viande, c'est la meilleure que j'ai mangée de toute ma vie. Elle fond dans la bouche, c'est très difficilement comparable à ce qu'on connait ici. La qualité de la viande est 5A.
Le menu n'était pas très explicite sur les tailles des portions. Pour 1500 yen (un peu plus de 18 CAD), nous avions 2 petits morceaux. On pensait que ce serait plus grand puisque, habituellement, on peut avoir un grand plat pour ce prix-là. Fait que nous en avons pris 3 différents, qui étaient différentes coupes, mais au final, on aurait dû prendre le menu entier qui avait l'air cher de prime abord, mais on s'en serait mieux sorti. C'est noté pour la prochaine fois, on prend le menu !
Après notre bon petit resto, nous avions rendez-vous au Mikkeller (micro-brasserie), avec un ami qui vit à Tokyo. Nous avions déjà été au Mikkeller de San Francisco, mais celui-ci était assez différent, dans une ambiance "industrielle"(murs blancs et béton, bois, métal). Ensuite, retour à l'hôtel.
On a réussi à prendre quelques photos sans 350 personnes dessus par miracle (celles avec les poissons par exemple), mais ça fait très non-réalité instagrammesque, on était 15 sur le petit pont.
Encore une photo trompeuse, j'ai dû attendre plusieurs minutes que les gens se barrent pour avoir un shot de 2 secondes sans personne.... |
Ensuite, nous avons marché un bout et traversé une grande rivière pour nous rendre jusqu'à la tour de Tokyo, le Tokyo Skytree. Ayant un vertige monstrueux, il n'était pas question pour moi d'y monter (c'est quand même un des plus hautes tours au monde), mais l'Homme y est monté. Il a pris quelques photos, je vous en ai mis deux. Par contre, comme il faisait nuageux, il n'avait pas la vue dégagée jusqu'au Mont Fuji.
la tour vue de loin |
Pour notre souper, comme nous étions maintenant sous le charme du boeuf wagyu, nous voulions en manger encore. Nous avons trouvé un restaurant bien caché, grâce à Tabelog.
C'était un petit restaurant au deuxième étage d'un immeuble, avec 5 tables de 4 personnes.
Il n'y avait qu'un seul plat au menu, un sukiyaki. Dans le restaurant, quelques dames assez âgées faisaient le service. L'une d'elles parlait anglais et s’enquérait d'où nous venions puis posait plein de question sur le Canada, en disant qu'elle aimerait vraiment venir le visiter.
Nous avions un genre de poêle sur la table, où elle est venue nous mettre les ingrédients (les légumes d'abord), leur bouillon à la préparation secrète puis les tranches de viande 5A. Une fois cuite, on trempait la viande dans de l’œuf cru avant de la mettre en bouche. Cela semble particulier quand on n'est pas habitué au concept, mais vraiment bon. Note aux lecteurs : les oeufs crus utilisés au Japon ne sont pas à risque comme ailleurs. Vaut ptêtre mieux éviter de faire ça chez soi, ou alors, il faut regarder les astuces de pasteurisation des œufs.
À la fin de notre repas, l'une des autres dames nous a offert des marques-pages en origami et des petits hiboux qui attirent la bonne fortune. C'était adorable.
Nous avions ensuite rendez-vous avec notre ami, cette fois-ci au Brussels Beer Project. C'était ma première fois dans un des bars du BBP, vu qu'ils n'existaient pas encore lorsque nous avons quitté la Belgique. Chose amusante, il y avait une étagère avec des livres, et dessus, une encyclopédie de la Belgique datant de 1960 et quelques.
Après le BBP, nous sommes allés dans un autre bar que notre ami connaissait bien, le Watering Hole.
Ce bar marquait la fin de nos visites, mais il restait toujours une journée de transport qui allait suivre.
Photo du logo du Watering Hole, sur leur menu. |
Mercredi. notre dernier jour donc au pays du soleil levant, nous quittions l'hôtel vers 11 heures pour prendre le Narita Express 45 minutes plus tard.
Arrivés à l'aéroport un peu avant 13h, où il n'y avait pas encore un chat aux comptoirs d'Air Canada, la dame nous dit que le système informatique a un problème et de revenir à 14h30.En toute innocence, nous allons donc manger un peu plus loin. On profite de l'occasion pour tester un tonkatsu, puisque nous n'en avions pas mangé du séjour. C'est du porc pané. J'ai pris le mien avec un udon, et l'Homme avec une sauce au curry.
Après avoir mangé, nous revenons près des enregistrements (il est à peu près 14h) et là, une file monstrueuse. On se dit qu'on aurait pas dû partir quand elle nous a dit de revenir plus tard, mais après coup, je me dis que c'était pas plus mal qu'on ait mangé avant d'affronter ça.
Tout le système informatique d'Air Canada était en panne, incluant l'enregistrement des gens et des bagages. On nous demande de s'enregistrer via l'email reçu ou bien de remplir un papier avec toutes les informations de passeport. Nous avions internet, heureusement, mais y avait un groupe de personnes âgées chinoises pas loin devant nous, je peux vous dire qu'ils avaient du mal.
Donc, avec joie et bonne humeur (ahem) on fait la file jusqu'à 16h45. Heureusement, l'heure de départ de l'avion est reculée d'une heure.
Quand on embarque enfin, la petite voix nous "mesdames et messieurs, on doit identifier manuellement les bagages des passagers en correspondance, faque là, on doit vider la soute pour les retrouver" (ceci n'est pas une citation exacte).
Cela aura encore pris 2 ou 3 heures, pour qu'enfin, on nous annonce le décollage. On arrive finalement vers 19 heures à Montréal, avec un bon 24 heures dans les jambes.
Home sweet home.
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