samedi 6 mai 2023

Voyage en Italie! Partie 5: dernière nuit à Rome (Fiumicino)

  Partie 1 - Partie 2 - Partie 3 - Partie 4

Il est temps que je vous raconte enfin la fin de notre voyage (avant que j'oublie uhuh).

Comme je le disais, le mardi 28 mars, nous avons repris le train à grande vitesse (de .Italo) entre Florence Santa Maria Novella et Rome Termini. Le trajet est approximativement d'une heure et demi. Nous avons à nouveau voyagé en première classe parce que c'est plus confortable et la différence de prix était d'une dizaine d'euros. 

Arrivés à Rome, nous devions prendre le train qui se rendait à l'aéroport Fiumicino (Leonardo Da Vinci). C'est la ligne Leonardo Express de Trenitalia. C'est un train direct sans arrêt et le billet coûte €14. Comme il est dans la même zone que les autres trains à grande vitesse, normalement, il est possible d'acheter son billet à la borne automatique qui est sur le bord d'un des quais du milieu. Pas de chance pour nous, la borne était éteinte, nous avons dû ressortir de la zone (il faut passer des portillons de sécurité), aller à la borne au milieu de la gare et prendre les tickets là. Point bonus: on pouvait sélectionner plein de langues sur la machine, dont le français. On repasse donc le portillon de sécurité en scannant le billet puis direction le quai (les départs pour le Leonardo Express sont toujours depuis les quais 1 et 2 si j'ai bien compris). 

Il est important de composter son billet à la machine prévue pour avant de monter à bord, sinon il est considéré invalide et vous pourriez avoir une amende lors du contrôle. Pour les trains .Italo, ce n'est pas nécessaire comme les sièges sont assignés et à nos noms, mais pour les autres trains, comme celui de Pompéi par exemple, ou celui de l'aéroport, il faut composter. Et par composter je veux dire que ça fait un petit poinçon dans le billet de train et imprime la date et heure. Pas de le mettre dans la poubelle à compost... (je préfère préciser, juste au cas où ^^').

Le trajet dure une grosse demi-heure. Arrivés à l'aéroport, notre intention était de prendre la navette qui nous amène à l'hôtel. Là, j'avoue qu'on a un peu galéré pour trouver le point de rencontre. Il y avait des panneaux directionnels pour les navettes, jusqu'à ce que subitement il n'y en ait plus, et aucun panneau qui dit "ici". C'était finalement un espace avec un trottoir au milieu de deux rues, il faut donc traverser une fois après la section avec les taxis et aller se mettre sur cette bordure.

Le trajet jusqu'à l'hôtel était court (moins de 10 minutes). Nous avions choisi l'hôtel Tiber car il était situé près de la mer et que nous voulions au moins une chance sur tout le séjour de voir la plage.

Il devait être aux environs de 15-16h je crois quand nous sommes arrivés. Nous avons pu déposer nos bagages dans notre chambre puis nous sommes allés nous promener le long de la plage. Il n'y avait vraiment pas grand monde, surtout quelques personnes qui promenaient leurs chiens (on a vu un shiba!). Les trottoirs étaient plus propres que dans les autres endroits de notre séjour.




Il y a des infrastructures prévues pour les plages privées en été, mais tout était vide à ce moment-là. En face de l'hôtel, il y a aussi tout des bateaux de pêche, et une tonne de restaurant de poissons/fruits de mer aux alentours. Miam. La ville donne vraiment un sentiment de ne pas attirer les touristes internationaux, que ce sont des maisons secondaires d'Italiens. Par contre, il y a un site historique tout près, Ostie (Ostia Antica). Avec un peu plus de temps, c'est aussi une des choses que nous aurions pu faire. Je crois qu'il faut juste prévoir un autre voyage dans le futur pour voir tout ce qu'on a manqué!

Nous avons fini notre promenade par le parc de la Villa Guglielmi.


Nous avions noté un restaurant à essayer parce que je voulais manger je-ne-sais-plus-quel-plat. Malheureusement, il n'a jamais ouvert à l'heure indiquée alors que sur Google Maps il était supposé d'être ouvert. Fatigués et affamés, nous nous sommes rabattus sur le restaurant de l'hôtel, qui était très bon soit dit en passant. J'y ai mangé des pâtes alla Vongole et l'Homme des pâtes avec des poulpes et d'autres choses, je ne me rappelle plus exactement quoi.

Après une bonne nuit de sommeil (on n'a pas entendu un seul avion!), il a fallu se lever avant l'aube - littéralement, il faisait encore noir dehors -. Nous avons pris le petit déjeuner à l'hôtel (c'était un buffet) puis re-navette vers l'aéroport. À noter que la navette n'est pas gratuite, elle est facturée sur la note d'hôtel.

À l'aéroport, j'ai pu trouver le livre "Rome reconstruite" dans la même collection que le livre que j'avais acheté à Pompéi.

Le trajet en avion a été moins folichon, car il y avait un couple âgé assis près de nous. Le monsieur était juste à côté de moi et toussait/montrait des signes de rhume (j'ai pas attendu plus de signes et j'ai sorti mon masque N95 que j'ai aussitôt mis sur mon nez, l'Homme avait oublié son masque et je lui ai donné un de mes masques réguliers jetables), et son épouse, qui était sur le siège juste de l'autre côté de l'allée s'est mise à vomir la moitié du voyage. Rassurant.

Et ça n'a pas manqué, devinez qui a eu des symptômes de rhume carabiné deux jours après? L'Homme, Et la semaine suivante, ça a été mon tour. Ça faisait 4 ans que je n'avais pas eu de rhume/sinusite, ça ne m'avait pas manqué. Point positif, comme je n'ai pas eu d’appétit pendant 4 jours, j'ai perdu le poids que j'avais ramené en extra d'Italie (il semblerait que les pâtes et les gelati ça fait grossir, qui l'eut crû?).

Fait que morale de l'histoire, en avion, ne prenez pas de chance et mettez des N95 pour ne pas vous prendre tous les microbes qui passent et risquer de gâcher vos vacances ou vos retours de vacances.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vos petits mots me font toujours plaisir!