A quoi s'attendre quand on désire partir au Québec? Voici le début du récit de mes aventures. Maintenant que nous en avons parlé à notre entourage proche et que certaines choses bougent enfin, je peux l'exposer ici.
Tout commence par une envie de voyage qui grandit, de voir autre chose que ce pays-ci.
Bruxelles, Novembre 2009. Un événement: Destination Canada.
Nous décidons de nous lancer dans l'aventure. Quelques appréhensions, mais plus on en apprend sur le Canada, plus on en rêve.
Une évidence s'impose: je ne risque pas de jouer à la femme au foyer, c'est à moi de trouver un emploi là-bas pour qu'on puisse partir tous les deux. (Grâce au fait d'avoir une profession recherchée, il y a possibilité d'accélération des procédures de demande de résidence)
Nous avions décidé d'être parti pour le 15 septembre de l'année prochaine, on va voir si c'est faisable.
Décembre 2009: premier contact par mail avec l'Ordre infirmier du Quebec. Ils vont m'envoyer les papiers pour l'équivalence de diplôme, obligatoire pour avoir le droit d'exercer ma profession là-bas.
Février 2010: Soeur Anne ne voit rien venir, toujours pas de papier dans la boîte aux lettres. Enfer. Et damnation. Je leur réécris, les papiers ont été envoyés le 24 décembre, ne sont jamais arrivés chez moi. La gentille dame m'envoie les formulaires par mail.
Je les feuillette, ça va pas être simple. Un document à faire remplir par mon employeur (argh, comment faire sans l'annoncer à tout le monde?), un par mon ancienne école d'infi, et un par la commission où j'ai fait viser mon diplôme.
C'est pas gagné.
A cela s'ajoute un autre formulaire sur mon parcours scolaire, des documents divers,...
En parallèle, je commence à compléter le formulaire de demande de résidence permanente au Québec, qui sera à envoyer à l'immigration plus tard, l'inscription à l'Ordre étant préondérante sur le reste.
Mars 2010: Je me décide à remplir ce que je peux de mes documents. Bizarrement, la seule chose qui n'a pas posé problème fut de faire remplir le document par la DRH de mon boulot. Personne (ou presque) d'autre n'est au courant, c'est parfait.
L'école? Toujours aussi peu sympathiques qu'à l'époque où j'y étais, des horaires d'accessibilité au secrétariat très réduits. Ça viendra après.
L'administration communale? Le pire: l'acte de naissance doit avoir moins de 3 mois, je dois me rendre à Outsiplou pour aller le chercher, €2,50 à payer par document à certifier conforme (2 diplômes, un bulletin) et il faut attendre 4 jours pour les récupérer "comprenez, faut la signature du bourgmestre".
Reste la commission. Se rendre sur place, croisez les doigts qu'ils renvoient ça eux-mêmes à la bonne adresse.
Je reprend cet article après plus d'un an de brouillon.
Tout a été envoyé fin mars au final je crois, et payé (+-400€?).
Avril 2010: Je reçois un courrier, il manque des infos dans les documents renvoyés par l'école (grrrr). J'y retourne, je remplis à nouveau les documents, leur indiquant ce qu'ils devaient compléter et où (on va pas leur demander d'être compétents non plus, hein).
Y a plus qu'à attendre.
Entre temps, j'assiste moi-même à l'évènement Destination Canada organisé à l'UCL, à Louvain-la-Neuve. Encore plus envie que jamais de partir... Montréal se glisse dans le projet de destination.
Juin 2010, un courrier arrive, me disant que mon dossier passera bientôt en séance de comité. (Me rappelle plus exactement du contenu).
Août 2010, je reçois l'évaluation comparatives des études hors Québec, qui jugent mes études équivalentes. Youbibi, un premier pas!
Fin Octobre 2010, la décison de l'Ordre Infirmier (OIIQ) tombe. Mes études sont effectivement équivalentes, mais comme je n'ai jamais travaillé au Québec (ben non, forcément...) je n'obtiendrai une équivalence définitive qu'au terme d'un stage, d'un examen, bref, pendant 3 mois je ne travaillerai pas comme infirmière accomplie.
Là, c'est un peu la déception, si j'avais été française, avec l'entente sur les études France-Québec, j'aurais directement obtenu une équivalence définitive. Il aura donc fallu 11 mois pour un premier résultat.
La suite dans un autre article, plus tard, parce que les pavés à lire, c'est pas marrant (désolé cher ami lecteur).
Tout a été envoyé fin mars au final je crois, et payé (+-400€?).
Avril 2010: Je reçois un courrier, il manque des infos dans les documents renvoyés par l'école (grrrr). J'y retourne, je remplis à nouveau les documents, leur indiquant ce qu'ils devaient compléter et où (on va pas leur demander d'être compétents non plus, hein).
Y a plus qu'à attendre.
Entre temps, j'assiste moi-même à l'évènement Destination Canada organisé à l'UCL, à Louvain-la-Neuve. Encore plus envie que jamais de partir... Montréal se glisse dans le projet de destination.
Juin 2010, un courrier arrive, me disant que mon dossier passera bientôt en séance de comité. (Me rappelle plus exactement du contenu).
Août 2010, je reçois l'évaluation comparatives des études hors Québec, qui jugent mes études équivalentes. Youbibi, un premier pas!
Fin Octobre 2010, la décison de l'Ordre Infirmier (OIIQ) tombe. Mes études sont effectivement équivalentes, mais comme je n'ai jamais travaillé au Québec (ben non, forcément...) je n'obtiendrai une équivalence définitive qu'au terme d'un stage, d'un examen, bref, pendant 3 mois je ne travaillerai pas comme infirmière accomplie.
Là, c'est un peu la déception, si j'avais été française, avec l'entente sur les études France-Québec, j'aurais directement obtenu une équivalence définitive. Il aura donc fallu 11 mois pour un premier résultat.
La suite dans un autre article, plus tard, parce que les pavés à lire, c'est pas marrant (désolé cher ami lecteur).
ah mais si, c'est marrant, les pavés à lire! je veux la suiiiiiiite :-)
RépondreSupprimerC'était donc ça ces fameux projets ^^
RépondreSupprimerSnif, tu pars :(
re-snif, vous partez!
...un jour du moins, ce n'est pas demain si j'ai bien compris...
J'espère que tu vas enfin terminer sans encombre ces stupides formalités :)
Sacré péripéties, hâte de connaître la suite.
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