Hier, il faisait chaud à Bruxelles. Très chaud. Quoi de plus normal donc que d'aller passer l'après-midi au parc plutôt que de rester enfermée? (Grand bien m'a pris, d'ailleurs, vu que Twitter et Facebook étaient down tout l'après-midi visiblement...).
C'est donc armée d'eau, de soda, d'une pomme et équipée de ma serviette de plage parc turquoise (qui permet à mes amis de me retrouver facilement quand ils passent par là), de mon bouquin (David Eddings, la trilogie des périls, le dernier tome, que j'ai pu finir là-bas :) ) et de ma trousse de crochet que je me suis rendue au parc.
Plusieurs constatations sur place:
Les gens ne sont visiblement pas heureux. Ce sont des cris, des disputes de couple (vieux couple de la cinquantaine), la femme poussant des cris hysteriques "mais quelle sal*pe, comment a-t'elle pu me faire ça, elle vient pas s'excuser, blabla". Par après, une bonne femme de la quarantaine, assise dans la pelouse centrale où les jeunes jouent au foot qui se met à les engueuler parce que la balle vient vers elle (non mais la ronchonne, là, suffit de se mettre dans les coins où y a personne).
Autre constatation: les plaines de vacances (argh). Les mômes sont méchants de par nature, je l'ai encore découvert hier (et je retiens le sale morveux qui est venu me jeter une branche dessus, sale gosse, t'as de la chance que du haut de tes 5 ans tu savais pas viser!).
Constatation suivante: autant il a l'air communément admis que les hommes peuvent se ballader torse-poil quand il fait mourrant de chaud, mais qu'une fille fasse bronzer sa bidouille en remontant son t-shirt, ça y est, c'est une trainée (on sent les regards désapprobateurs des "vieilles" de 50 ans. Elles sont jalouses ou quoi? Mai 68, elles ont déjà oublié.).
Enfin, en-dehors de toutes ces considérations sur le fait que l'être humain trouvera toujours des raisons de râler et d'être insatisfait, j'ai quand même passer une vachement agréable après-midi, à l'ombre d'un marronier, couchée dans l'herbe (enfin, sur ma serviette hein, dans l'herbe, y a des bêtes) et n'ayant qu'à tendre la main pour attrapper ce qui pouvait me faire plaisir à ces instants-là (le livre, le soda...).
Elle est pas belle, la vie?
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