L'automne s'est doucement installé sur Montréal, avec des nuits plus fraîches et cette jolie couleur rouge qui recouvre peu à peu les feuilles des arbres.
Il est temps que j'immortalise la fin de cet été en vous racontant la dernière fin de semaine du mois d'août que nous avons passé dans un châlet.
Nous sommes partis entre amis - québecois, français, américains, et belges étaient de .la partie - au nord d'Ottawa, mais toujours au Qébec, au Lac Sainte Marie. Entre trois heures et demi et quatre heures de route depuis Montréal.
Je vous passe les détails de l'embouteillage en essayant de quitter Montréal, de la foudre qui tombe à côté de la voiture puis de la voiture en panne, qui se met à boucanner... Heureusement, tout est bien qui finit bien, nous sommes arrivés vers minuit et demi au châlet, après un arrêt à Ottawa et une longue route qui n'est autre que des chemins de terre, dans le noir absolu. Les rumeurs diront que j'ai dormi tout le chemin, la vérité n'en est pas loin.
Une fois sur place, la première constatation : aucun de nous n'a accès au réseau téléphonique. Ces 3 jours allaient donc se passer couper du monde: pas de téléphone, pas d'ordinateur. Bon, j'ai triché, j'ai emmené ma Nintendo 3DS avec moi.
Le soir de notre arrivée, difficile de voir quoi que ce soit aux alentours, mais l'intérieur du châlet était vraiment beau.
Le lendemain matin, malgré un ciel gris, il fait bon. Et là, on s'en met plein les yeux, avec cette vue sur le lac, juste au pied du châlet.
Trois jours à jouer à des jeux de société manger les bons repas préparés par D., profiter des brunchs tous ensemble.
Boire le premier café du jour en regardant le lac.
Bronzer sur le ponton, ressortir la crème solaire quand on n'y croyait plus. Entendre crier "Emmerlaüs" au loin.
Fêter un anniversaire. Goûter du "Sortilège" (un whisky au sirop d'érable) pour la première fois.
Nager dans lac, pousser des cris quand on touche les algues.
Cueillir des mûres sauvages.
Faire griller des marshmallows sur le feu, critiquer la technique des autres. S'endormir devant le feu au son de la flûte.
Que du bonheur.
Le plus difficile étant le retour à la réalité lorsque le téléphone refonctionne...
On retournera dans un châlet bientôt, mais en hiver, pour goûter au plaisir de la neige, au blanc plutôt qu'au vert....